Comment soigner l’acné durablement avec l’approche holistique

 Après des mois de réflexion et d’hésitation, je vous explique comment je me suis débarrassée de l’acné. Je vous raconte ma longue histoire avec l’acné, et je vous explique comment je m’en suis (enfin) (presque) débarrassée. La solution miracle ? Faire la paix avec sa peau et avec son corps. Quand votre peau va mal, elle vous signale que votre corps ou votre esprit vont mal. Écoutez ce que votre peau a à vous dire. Je vous explique comment une approche holistique (de l’être dans son ensemble) m’a permis de soigner mon acné tout en retrouvant une meilleure santé.

ma peau sans acné
À 25 ans, me voici enfin presque débarrassée de l’acné.

Acné et puberté : le commencement

J’ai commencé à avoir de l’acné à la puberté, assez tôt : j’avais onze ans, j’étais en 6e. Je me disais / on me disait que c’était normal, que ça passerait. Sauf que je me suis vite aperçue que mes camarades en avaient beaucoup moins que moi. Cela me faisait beaucoup complexer.

Pourtant, je pensais faire tout ce qu’il fallait pour soigner mon acné. En vérité, je déclarais la guerre à ma peau. Je lui faisais subir des perçages de points noirs acharnés, des gommages, masques et lavages chimiques une à deux fois par jour. Je ne comprenais pas pourquoi ça ne s’améliorait pas. Pourtant, au bout d’un moment j’avais fait le tour des gammes de soins anti-acné des grandes surfaces et pharmacies, en vain. Aucune de ces lotions n’était en mesure de soigner mon acné.

SOS dermatologue : encore pire

Je ne sais plus exactement quand, mais j’ai vu des dermatologues à plusieurs reprises pour tenter de soigner mon acné. Cela m’a menée à plusieurs types de « remèdes » (spoiler : ça n’a pas fonctionné).

  • Les crèmes asséchantes n’ont fait que dessécher et peler ma peau. Alors oui, sur les portions de peau qui pelaient, je n’avais plus d’acné, plus d’épiderme = plus d’acné.
  • Les antibiotiques, prescrits par une dermatologue qui connaissait mes problèmes de santé interdisant les médicaments fluidifiant le sang (anti-inflammatoires) m’ont fait cracher du sang. J’ai donc arrêté immédiatement.
  • La même dermatologue avait estimé qu’il serait bon que je prenne du Roaccutane®. Elle m’avait prescrit les fameux antibiotiques susmentionnés le temps d’y réfléchir. Quand j’ai lu le livret présentant la liste de tous les effets secondaires possibles (fatigue, maux de dos, diabète, pensées suicidaires…) j’ai préféré m’abstenir.

Des cosmétiques plus respectueux de la peau et de meilleures habitudes : un pas en avant

Quand j’ai commencé mes études post-bac (sept ans après le début de mon acné sévère), l’une de mes meilleures amies m’a parlé de la marque de cosmétiques frais faits main Lush. À ce moment-là, elle était juste cliente, aujourd’hui elle est manager d’une boutique. J’ai alors changé ma routine de nettoyage et arrêté d’agresser encore plus ma peau. J’ai adopté un savon nettoyant spécialement conçu pour les peaux sensibles acnéiques (fresh farmacy), un tonique (tea tree water), une crème hydratante et nourrissante (vanishing cream), un gel anti-boutons (grease lightning) respectueux de la peau. Les produits Lush ont une composition propre, et la marque est engagée dans la lutte contre les expérimentations sur les animaux. 

En parallèle, j’ai commencé à utiliser du maquillage non comédogène, et à laisser ma peau démaquillée plusieurs jours par semaine.

J’ai fait une cure de zinc de plusieurs mois.

Mon acné a alors commencé à diminuer. Bien sûr, ce n’était pas une solution miracle, mais je dirais que la portion de ma peau couverte d’acné a alors diminué d’un tiers. Après sept années de lutte acharnée, c’était déjà un grand progrès.

Le passage au maquillage biologique : les progrès continuent

Quand j’étais étudiante en deuxième année de master, donc onze ans après le début de mon acné, je complexais encore beaucoup sur l’état de ma peau. Je ne me voyais pas entrer dans la vie professionnelle (en tant que stagiaire) avec une acné « juvénile ».

Dans un premier temps, j’ai demandé conseil à une esthéticienne, dans une grande enseigne de parfumerie commençant par un S et se terminant par un A. Elle m’a clairement appris à camoufler mon acné, à ma demande, de façon harmonieuse, avec des produits couvrants, compatibles avec mon budget d’étudiante. Cette dame m’a vraiment aidée à retrouver confiance en moi. Je devais faire des retouches dans la journée, mais le résultat me convenait vraiment.

Un jour, je ne sais plus comment, j’ai découvert la boutique M&Oz (fermée aujourd’hui, snif) au centre-ville de Lyon. Cette boutique proposait des cosmétiques bio sélectionnés par la merveilleuse Cécile selon des critères qualitatifs très stricts.

À ce moment-là, je ne pensais pas que le maquillage bio puisse réellement « suffire » sur une peau aussi acnéique que la mienne. Cécile m’a simplement proposé d’essayer, en me démaquillant et remaquillant. J’ai été bluffée. Le résultat n’était pas du tout comparable à celui donné par le maquillage des grandes enseignes. Il était moins couvrant, mais plus naturel et harmonieux. On devinait encore l’acné sous le maquillage, mais j’avais bien meilleure mine.

J’ai adopté cette routine maquillage (globalement à base de produits de la marque Couleur Caramel® ; aujourd’hui ma routine de maquillage a évolué, puisque ma peau a beaucoup changé – en mieux -, majoritairement axée sur la marque Purobio®). Je devais encore faire quelques petites retouches au cours de la journée, mais bien moins importantes : ma peau semblait bien mieux le supporter. J’ai reçu de nombreux compliments inattendus.

Un responsable insoupçonné : le gluten

À vingt-deux ans, lors de ma première année de travail à temps complet, très stressante, j’ai eu un ulcère gastrique. Après plusieurs mois de diagnostics et examens médicaux, et un régime d’éviction totale du gluten, le diagnostic a enfin été posé : j’ai la maladie cœliaque.

Mon médecin m’a prescrit un régime sans gluten strict pour soulager mes problèmes intestinaux. Cela a fonctionné, et a aussi fait disparaître mon acné. À chaque nouvelle consommation accidentelle de gluten, les maux de ventre et l’acné revenaient pour plusieurs semaines.

Attention : si vous digérez bien le gluten, son éviction n’aura probablement pas d’effet sur votre peau. Si vous souffrez de problèmes de peau particuliers, la piste des intolérances alimentaires est très probablement bonne à explorer. Parlez-en à votre médecin, il est important d’être correctement accompagné·e.

En conclusion : votre peau vous parle, écoutez-la

Je suis aujourd’hui convaincue qu’une approche holistique est nécessaire pour entendre et comprendre ce que nous dit notre peau. L’approche holistique prend en compte le corps, l’esprit, l’être tout entier. L’acné n’est pas un simple symptôme à traiter. Il faut chercher et comprendre quelle est sa cause. Soigner l’acné, c’est soigner son corps, pas seulement percer des boutons.

Pour en savoir plus sur cette approche holistique, je vous recommande vivement de suivre Cécile sur les réseaux sociaux (vous vous rappelez, de la boutique M&Oz). Cécile a fermé sa boutique de cosmétiques pour se consacrer exclusivement à l’accompagnement des femmes qui cherchent à se réconcilier avec leur peau. En suivant L’art de la peau sur Facebook et Instagram, vous pourrez profiter des connaissances que Cécile partage dans ses posts. Et si besoin, vous pourrez la contacter pour bénéficier de ses services, même en visioconférence. Si je vous la recommande, c’est parce que sa boutique était pour moi un véritable cocon, et qu’elle a toujours été de très bon conseil.

Prenez soin de vous (pas seulement de votre peau). 🌸

Je m’appelle Alexia, je suis une jeune maman de 27 ans. Je suis rédactrice web et community manager, et j’essaie de concilier auto-entrepreneuriat, vie de famille et vie personnelle au mieux.

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